Aux 4 vents
Un jour de lessive et de printemps, Pauline étend son drap sur la corde à linge. Le vent s’y engouffre et Pauline le capture. Elle s’enferme alors avec lui dans le secret de sa garde-robe. Le vent joue de la flûte; Pauline joue du violon. D’un souffle, le vent redonne vie aux choses inertes, fait tourner les pages d’un roman d’amour et provoque une tempête de manteaux. Ensemble, ils font de la musique et réinventent les quatre saisons, au gré des jeux et des vêtements.
Par le truchement d’une amitié, Garde-robe revisite de façon ludique le thème des quatre saisons avec deux interprètes, une variété de flûtes, un violon, des chants, des percussions et des instruments inventés. Un monde sensible et jubilatoire se déploie alors, où les mots, les images et les sons évoquent en fines touches la saison de l’enfance, avec ses petites frayeurs et ses grandes promesses.
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Direction artistique : Marie-Hélène da Silva
Texte et mise en scène : Joël da Silva
Direction musicale : Francis Colpron
Décor et costumes : Patrick Martel
Éclairages : Mathieu Ferdais
Interprètes
Francis Colpron dans le rôle du vent, aux flûtes à bec, à la flûte traversière, à l’harmonica de verre et aux percussions
Marie-Hélène da Silva dans les rôles de Pauline et de Paulette, au violon, à la voix, à l’ocarina et aux effets sonores
Mot de l’auteur
On y range les vêtements, mais aussi des objets plus ou moins oubliés, souvenirs heureux ou encombrants. Cet espace chargé de signes témoigne de nos parcours, de nos saisons, de nos amours; c’est la garde-robe.
Dans notre spectacle, elle devient la forêt intime et symbolique de l’enfance : espace de solitude peuplé d’images, de mots, de sons et d’odeurs, de peurs et de désirs. Pour raconter cela, il fallait une histoire sans intrigue et sans fin, comme les quatre saisons; une histoire si simple qu’il faudrait beaucoup d’art et de candeur pour la rendre vivante. Il fallait la générosité et la finesse des deux interprètes, Francis et Marie-Hélène. Ensemble, nous avons cousu-main ce spectacle où les images et les sons se répondent avec l’innocence du jeu.
Joël da Silva
Crédit photo: Claudine Larocque
Riche en trouvailles, interprété avec enthousiasme et tendresse, le spectacle captive et fait réagir les enfants.
L’Écho (Limoges, France)
09/10/2008
…un univers inattendu de délicieuses évocations sonores. Garde-Robe est un spectacle rempli de secrets, de chuchotements, de craquements et d’une multitude d’autres sons. Mais un secret n’est souvent que du vent…
Extrait du programme des Francophonies en Limousin, Limoges, France
Octobre 2008
En fait, Garde-robe est une surprise totale, une surprise constante, même. Très axée sur la musique — on aurait pu s’en douter avec les deux compagnies qui se sont unies pour la création –, cette fascinante production est une sorte de théâtre expérimental pour les enfants (…) le spectacle n’en finit pas de se lancer dans toutes sortes d’autres directions toujours inattendues, toujours surprenantes, inventives.
Michel Bélair, Le Devoir
16/02/2008
Ils sont deux sur scène : elle et le vent. Elle, c’est Pauline, interprétée de façon convaincante par Marie-Hélène da Silva. Le vent est symbolisé par la flûte, jouée par Francis Colpron, qui démontre un véritable talent de comédien.(…)On en ressort certes les sens titillés, la musique en tête, mais avec une vague impression qu’il ne reste de cette histoire… que du vent. Ce qui est peut-être déjà beaucoup.
Jean Siag, La Presse
18/02/2008